En 10 ans, Blaise Ndala a empilé un si grand nombre de réussites, qu’il s’est hissé parmi les écrivain·e·s incontournables de la scène littéraire internationale. Acquis par Vents d’ailleurs, une maison d’édition française, traduit en russe (Bookland Press, Canada), J’irai danser sur la tombe de Senghor fait actuellement l’objet d’une adaptation cinématographique par le réalisateur Français Rachid Bouchareb, ainsi que d’une traduction en langue anglaise par Other Press, une maison d’édition de New York (É-U).
La parole à l’auteur
L’Interligne : Blaise, cette acquisition par Mlimani, doit représenter beaucoup pour toi, non ?
Blaise Ndala : C’est difficile de mettre des mots sur la charge symbolique derrière ce contrat. Parce que c’est mon premier livre; parce que c’est une maison d’édition congolaise qui s’apprête à le publier; parce que, de ce que m’ont appris les éditeurs congolais, cela fait suite à un sondage qu’ils ont réalisé localement, auprès de leur lectorat, pour savoir « quel roman publié par un.e auteur.e d’origine congolaise Mlimani Éditions devrait privilégier dans la perspective d’un rachat de droits ». J’ai longtemps rêvé de me rapprocher du lectorat de mon pays de naissance, et de voir ce rêve se réaliser pour le dixième anniversaire de « J’irai danser sur la tombe de Senghor », est le plus beau cadeau que le monde du livre africain aurait pu m’offrir. Je remercie mes éditeurs canadien et congolais de porter si loin ce roman.
L’œuvre
« […] ce qui lui donne sa force et son originalité, c’est la manière dont l’auteur se met dans la peau de Modero, un jeune et talentueux musicien qui quitte son village de Banza pour tenter sa chance dans une ville où le chanteur Zaïko Langa Langa règne en maître. Finalement Mohamed Ali, superbement évoqué, n’est plus qu’un prétexte : ce qui apparaît dans ce livre, c’est une savoureuse évocation de Kin la Belle avec ses musiciens, ses bars, ses superstitions. »
Le Soir, « Le combat du siècle… pour défier Senghor ! », Colette Braeckman
J’irai danser sur la tombe de Senghor est maintenant disponible en version audio
Lui
Originaire du Congo (RDC), pays qu’il quitte en 2003 pour poursuivre des études de droit en Belgique, Blaise Ndala vit au Canada depuis 2007. J’irai danser sur la tombe de Senghor, son premier roman, a paru en 2014.
Écouter les propos de l’auteur dans son récent balado, Blaise Ndala : l’élégance sans prétention
MLIMANI
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