Que reste-t-il après avoir été confronté aux petits et grands carnages du quotidien? Après les ruines, il ne reste qu’un vestige : la simple existence nue. De cette existence nue, la parole peut émerger, les corps peuvent se délier.
Au cœur d’un triangle formé par l’oubli, la parole et les corps, une poésie de survie se déploie
De l’Outaouais où il est établi, Alexandre Yergeau poursuit, avec ce troisième recueil, une œuvre exigeante qui fait de la survie – à la maladie, aux deuils – le plus émouvant des combats.
L’enflure implore de percer la peau
pour faire naître l’atoll
au creux
d’un corps
déconstruit
L’effondrement total d’un volcan
sous l’eau
L’enfance