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le souffle des dragons
- 12 octobre 2016
- 144 pages
- 978-2-89699-509-7
- PDF, papier
- 15,95$
« depuis des années le dragon du quartier
cache des vers sous son matelas comme sa mère cachait de l’argent
pour acheter des œufs et du beurre »
Cet extrait de l’œuvre poétique le souffle des dragons, de Michel Dallaire, reflète une dimension importante aux yeux de l’auteur. Celui-ci porte un regard tendre et lucide sur l’expérience quotidienne. Quelques mots, immédiatement assimilables, lui suffisent pour créer une atmosphère particulière, à la fois onirique et pragmatique, qui est unique dans la littérature poétique franco-ontarienne. La démarche du poète s’accompagne d’une mélancolie riche en sentiments, alimentant son écriture qui recense à l’envi ce qui peut être perçu dans le spectacle du quotidien, et qui lui confère un caractère universel : ce qui est à la portée de tout un chacun, parce qu’il est senti par un véritable poète, résume le sens de la condition humaine. Le recueil de poésie gravite autour d’un thème fondateur récurrent : d’une part, la crainte obsessionnelle de couler dans une forme de nostalgie, la peur de sombrer dans le chaos ; d’autre part, le sentiment angoissant de l’innocence juvénile perdue. Dallaire a émaillé cette thématique d’une critique sociale pertinente. le souffle des dragons, suite poétique homogène, atteste l’émergence d’une conscience individuelle, sans jamais se complaire dans le discours dé- risoire du « déshérité » de la terre, qui s’imagine reproduire la triste volonté d’une communauté aliénée. Au contraire, cette conscience du narrateur, qui se confond avec celle du poète, s’emploie à reconstituer la signification secrète de l’expérience humaine, dans son aspect le plus intime.
cache des vers sous son matelas comme sa mère cachait de l’argent
pour acheter des œufs et du beurre »
Cet extrait de l’œuvre poétique le souffle des dragons, de Michel Dallaire, reflète une dimension importante aux yeux de l’auteur. Celui-ci porte un regard tendre et lucide sur l’expérience quotidienne. Quelques mots, immédiatement assimilables, lui suffisent pour créer une atmosphère particulière, à la fois onirique et pragmatique, qui est unique dans la littérature poétique franco-ontarienne. La démarche du poète s’accompagne d’une mélancolie riche en sentiments, alimentant son écriture qui recense à l’envi ce qui peut être perçu dans le spectacle du quotidien, et qui lui confère un caractère universel : ce qui est à la portée de tout un chacun, parce qu’il est senti par un véritable poète, résume le sens de la condition humaine. Le recueil de poésie gravite autour d’un thème fondateur récurrent : d’une part, la crainte obsessionnelle de couler dans une forme de nostalgie, la peur de sombrer dans le chaos ; d’autre part, le sentiment angoissant de l’innocence juvénile perdue. Dallaire a émaillé cette thématique d’une critique sociale pertinente. le souffle des dragons, suite poétique homogène, atteste l’émergence d’une conscience individuelle, sans jamais se complaire dans le discours dé- risoire du « déshérité » de la terre, qui s’imagine reproduire la triste volonté d’une communauté aliénée. Au contraire, cette conscience du narrateur, qui se confond avec celle du poète, s’emploie à reconstituer la signification secrète de l’expérience humaine, dans son aspect le plus intime.
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