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Si tu t’inclines au pied de la fontaine
- 1 juin 2011
- 176 pages
- 978-2-923274-84-3
- papier
- 14.95$
Le recueil de poésie de Michel Muir s’ouvre comme une saison à sa source, il sent bon le lilas en fleur et ses pages sont autant de mains que l’on serre et qui nous disent bonjour, bienvenue dans notre univers d’enfance. Nous sommes des mains de poète qui ont touché l’arc-en-ciel, effeuillé la gourmandise, apprivoisé les filles au souffle bleu, et maintenant nous écrivons des poèmes que vous, lecteurs, mettez en bouche, pour qu’ils chantent le printemps et les promesses de la vie. Tout est rêve et murmure chez Michel Muir ; même son nom est un baiser volé aux sapins de Noël ou aux coquillages qu’un enfant a laissé traîner sur les bancs d’une vieille barque abandonnée. S’il répondait au questionnaire de Proust, il se voudrait une toile de Gilles des Marchais ou les violons de Vivaldi ; avec lui, le temps s’arrête dans une clairière et on entend le ruisseau rigoler, on s’incline et la beauté nous enveloppe amoureusement. En fait, on se sent tellement bien dans ses poèmes-cocons, ses poèmes-doudous, qu’on oublie vite les quatre murs de sa réalité et qu’on se surprend à rêver que le plafond est un cerf-volant, le plancher un désir d’éternité et nous… une oscillation d’amour.
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