L’Interligne est extrêmement fière d’annoncer que Nicolas Weinberg remporte le prix Trillium 2024 grâce à son roman Vivre ou presque. Il s’agit d’une victoire bien méritée!
Catégorie : Actualités
Une double reconnaissance pour L’Interligne
Les titres L’Aurore martyrise l’enfance de David Ménard et Vivre ou presque de Nicolas Weinberg sont finalistes pour le prix Trillium 2024. L’annonce du gagnant sera effectuée le 20 juin 2024. D’ici là, visionnez l’entrevue de ces deux talentueux auteurs.
Champagne ! Mlimani Éditions acquiert J’irai danser sur la tombe de Senghor, de Blaise Ndala, en vue du marché de la République démocratique du Congo !
En 10 ans, Blaise Ndala a empilé un si grand nombre de réussites, qu’il s’est hissé parmi les écrivain·e·s incontournables de la scène littéraire internationale. Acquis par Vents d’ailleurs, une maison d’édition française, traduit en russe (Bookland Press, Canada), J’irai danser sur la tombe de Senghor fait actuellement l’objet d’une adaptation cinématographique par le réalisateur Français Rachid Bouchareb, ainsi que d’une traduction en langue anglaise par Other Press, une maison d’édition de New York (É-U).
La parole à l’auteur
L’Interligne : Blaise, cette acquisition par Mlimani, doit représenter beaucoup pour toi, non ?
Blaise Ndala : C’est difficile de mettre des mots sur la charge symbolique derrière ce contrat. Parce que c’est mon premier livre; parce que c’est une maison d’édition congolaise qui s’apprête à le publier; parce que, de ce que m’ont appris les éditeurs congolais, cela fait suite à un sondage qu’ils ont réalisé localement, auprès de leur lectorat, pour savoir « quel roman publié par un.e auteur.e d’origine congolaise Mlimani Éditions devrait privilégier dans la perspective d’un rachat de droits ». J’ai longtemps rêvé de me rapprocher du lectorat de mon pays de naissance, et de voir ce rêve se réaliser pour le dixième anniversaire de « J’irai danser sur la tombe de Senghor », est le plus beau cadeau que le monde du livre africain aurait pu m’offrir. Je remercie mes éditeurs canadien et congolais de porter si loin ce roman.
L’œuvre
« […] ce qui lui donne sa force et son originalité, c’est la manière dont l’auteur se met dans la peau de Modero, un jeune et talentueux musicien qui quitte son village de Banza pour tenter sa chance dans une ville où le chanteur Zaïko Langa Langa règne en maître. Finalement Mohamed Ali, superbement évoqué, n’est plus qu’un prétexte : ce qui apparaît dans ce livre, c’est une savoureuse évocation de Kin la Belle avec ses musiciens, ses bars, ses superstitions. »
Le Soir, « Le combat du siècle… pour défier Senghor ! », Colette Braeckman
J’irai danser sur la tombe de Senghor est maintenant disponible en version audio
Lui
Originaire du Congo (RDC), pays qu’il quitte en 2003 pour poursuivre des études de droit en Belgique, Blaise Ndala vit au Canada depuis 2007. J’irai danser sur la tombe de Senghor, son premier roman, a paru en 2014.
Écouter les propos de l’auteur dans son récent balado, Blaise Ndala : l’élégance sans prétention
MLIMANI
https://www.mlimani-editions.com/qui-nous-sommes
Roulement de tambour : Jaz, de Michèle Vinet, finaliste au Prix Alain-Thomas !
Michèle Vinet figure parmi les trois finalistes au Prix Alain-Thomas, avec son dernier roman, Jaz. Rien d’étonnant : remarquées, une fois de plus, les œuvres de Michèle Vinet récoltent, à tout coup, les honneurs littéraires.
Personne ne parle mieux de son œuvre que l’auteure
S’il est passé, le temps, Jaz ne l’a pas vu. Son temps à lui est tout autre. Il ne passe pas, il reste. De son or, de son ivoire, il s’incruste dans les os, dans le regard, dans le geste de son artiste. Il se colle à la toile, la caresse de ses infinis doigts, s’y glisse en feu-follet ou s’y répand, acide fumant, comme un ogre insatiable, bave et crocs et colliers d’osselets.
Jaz : un roman palpitant où l’art et l’amour tentent de démasquer le mystère de la vie.
« Ce récit haut en couleur et frôlant la poésie a de quoi subjuguer le lecteur dès les premières lignes. Les intrigues esquissées au tout début captent l’attention et tiennent en haleine jusqu’à la conclusion. »
« Quand un tableau vaut mille sentiments », Maël Bisson, pour le REFC.
Elle
Michèle Vinet a publié quatre romans qui se sont mérités neuf mises en nomination et quatre prix littéraires : le Prix Trillium, le Prix Émile-Ollivier, le Prix littéraire Le Droit et le Prix du Livre d’Ottawa.
Pour en savoir davantage sur l’œuvre et l’auteure
Écouter le plus récent balado avec Michèle Vinet, Carte blanche
La cérémonie
Le·a gagnant·e du Prix Alain-Thomas sera dévoilé·e lors de l’ouverture officielle du Salon, le 29 février.
Dévorés, passé au rang de best-seller !
Paru en 2018, Dévorés, le premier roman de Charles-Étienne Ferland, a largement dépassé le cap des 3 000 exemplaires vendus, pour se hisser au rang des bestsellers.
« Officiellement, Dévorés est un roman d’anticipation post-apocalyptique. Mieux vaut dire que c’est un très bon suspense, pour rassurer les lecteurs qui seraient méfiants du genre. Car ce roman vaut la peine d’être lu ! (…) On croit comprendre que l’auteur prépare une suite. C’est grandement souhaité. »
Journal de Montréal, « Un Montréal post-apocalyptique », Josée Boileau
Alexis Rodrigue-Lafleur, lauréat du Prix littéraire émergence AAOF 2023 !
Alexis Rodrigue Lafleur a fièrement remporté le Prix littéraire émergence AAOF 2023 pour son roman Rêve-Creux.
Voici l’opinion du jury : « De ce roman à la forme singulière, on retient des dialogues vivants, des personnages authentiques, un humour grinçant. Une petite famille surmonte une épreuve des plus étonnantes, et nous entraîne avec elle dans des situations aussi inquiétantes que comiques, donnant lieu à des questionnements existentiels qui reflètent merveilleusement l’esprit de notre époque. »
Pour en savoir plus sur Rêve-Creux, cliquez ici
Nos plus vives félicitations à Alexis Rodrigue Lafleur !
À propos du Prix littéraire émergence AAOF : « À travers des initiatives telles que son Prix littéraire émergence, l’AAOF favorise l’émergence de nouveaux talents littéraires francophones en Ontario, et joue ainsi un rôle essentiel dans le développement de la scène littéraire en français au sein de la province. »
Source
Mishka Lavigne finaliste du Prix Siminovitch !
Mishka Lavigne est en lice pour le Prix Siminovitch, qui est le Prix le plus prestigieux dans le milieu théâtral au Canada.
Opinion du jury sur les finalistes :
« Les artistes finalistes nous ont paru à la fois profondément attentifs au langage et très conscients des possibilités particulières qu’offre la performance théâtrale. Chaque artiste a développé une voix et une pratique uniques et poursuit sans relâche des questions et des préoccupations esthétiques distinctives. Les artistes finalistes sont des leaders reconnus et célébrés dans leur communauté, réalisant un travail exceptionnel et passionnant qui provoque et ravit le public. » – Guillermo Verdecchia, président du jury du Prix Siminovitch 2023.
Appréciation du jury sur Mishka Lavigne :
« Unique au théâtre canadien, Mishka Lavigne est une dramaturge francophone travaillant principalement dans le Canada français, qui écrit dans les deux langues officielles. Lauréate du Prix du Gouverneur général à deux reprises avec un corpus important d’œuvres, elle fait le pont entre l’anglais et le français à travers ses textes, son leadership et ses traductions, qui ont apporté au public francophone les œuvres de Karen Hines, Lorraine Hansbury, Lorena Gale, Reneltta Arluk et Dominique Morriseau, entre autres. Naviguant entre des sphères parfois difficiles, tristes ou accablantes, les pièces de Mishka sont des portraits linguistiquement passionnants et complexes de personnes cherchant et tentant d’atteindre la lumière. »
Source
Pour en savoir plus sur les pièces de Mishka Lavigne
Le lauréat ou la lauréate sera annoncé le 4 décembre
Nos félicitations les plus sincères à Mishka Lavigne et à toustes les finalistes !
À propos du Prix Siminovitch :
« Le Prix Siminovitch est la distinction de théâtre la plus prisée du Canada. Décerné annuellement, depuis 2001, il offre aux artistes de théâtre innovateurs la reconnaissance publique et les ressources financières nécessaires à la prise des risques créatifs encore plus grands.
Cette année, un total de 130 000 $ en prix sera attribué : 75 000 $ au/ à la Lauréat.e du Prix Siminovitch ; 25 000 $ à un.e artiste émergent.e, Protégé du Lauréat ; 5 000 $ à chaque finaliste ; et 5 000 $ aux artistes émergent.e.s choisi.e.s par les trois finalistes (nouveau pour 2023). De plus, les quatre artistes finalistes recevront un profil documentaire de quatre minutes sur leur travail et leur pratique artistique.
Le Prix Siminovitch est financé et présenté par la Fondation de Theatre Siminovitch, un organisme de bienfaisance canadien indépendant qui fait avancer le théâtre canadien en investissant dans des artistes innovateurs. Son portefeuille de programmes est soutenu financièrement par des particuliers, des fondations et des entreprises partenaires à travers le pays. »
Source
J’irai danser sur la tombe de Senghor bientôt traduit en anglais !
Les droits de traduction, en anglais, de J’irai danser sur la tombe de Senghor, le premier roman de Blaise Ndala, acquis par Other Press, une maison d’édition new yorkaise !
« […] ce qui lui donne sa force et son originalité, c’est la manière dont l’auteur se met dans la peau de
Modero, un jeune et talentueux musicien qui quitte son village de Banza pour tenter sa chance dans une
ville où le chanteur Zaïko Langa Langa règne en maître. Finalement Mohamed Ali, superbement évoqué, n’est
plus qu’un prétexte : ce qui apparaît dans ce livre, c’est une savoureuse évocation de Kin la Belle avec ses
musiciens, ses bars, ses superstitions. »
Le Soir, « Le combat du siècle… pour défier Senghor ! », Colette Braeckman
Gilles Lacombe lauréat du Prix Trillium 2023
Les Éditions L’Interligne ont appris avec une grande joie que Gilles Lacombe a remporté, hier soir, le Prix littéraire Trillium en langue française.
Dans le recueil Circé des hirondelles, Gilles Lacombe met en avant la relation entre deux personnages : le « on » qui dresse le portrait d’une identité féminine (« elle »), une figure allégorique de la vie elle-même qui incarne tout à la fois la fragilité, la beauté, la mort, la nature, la poésie et le langage. Un chant triste et soyeux, une « ravageuse magnificence ».
Pour lire un extrait du recueil
Pour écouter le balado Les deux Gilles et leurs maniaqueries, créé en amont du gala du Prix Trillium, avec la participation de Gilles Latour et Gilles Lacombe : https://interligne.ca/echos/balados/les-deux-gilles-et-leurs-maniaqueries/
À propos du Gilles Lacombe : Gilles Lacombe est artiste visuel (peintre et dessinateur) et poète. On lui doit, entre autres, les recueils Mais ailleurs que le vent (2013) et Trafiquante de lumière (2005) aux éditions L’Interligne.
Nos plus sincères félicitations à Gilles Lacombe et à tous les lauréat-es du Prix littéraire Trillium.
Les deux Gilles et leurs maniaqueries, disponible dès aujourd’hui !
Gilles Latour et Gilles Lacombe vous parlent de poésie dans le balado : Les deux Gilles et leurs maniaqueries !
Ces deux amis de longue date vous feront sourire, mais aussi réfléchir !
Tous deux finalistes du Prix Trillium, les Gilles nous parlent avec complicité, humour, spontanéité et intelligence de leur œuvre respective : Feux du naufrage et Circé des hirondelles.
Réalisation, montage, mixage et photos : Daniel Boivin [backshedstudio]
Ce balado a pu être réalisé grâce au soutien d’Ontario Créatif