Emmanuelle Erny, lauréate du Prix du livre d’Ottawa pour Charlotte au pays des mots

Il fallait la voir avancer vers le podium, tout à fait ébahie par l’annonce que nous venions d’entendre : son livre, Charlotte au pays des mots, se voyait attribuer le Prix du livre d’Ottawa 2025. L’incrédulité d’Emmanuelle Erny, autrice lauréate, était palpable, de même que sa joie, contagieuse, magnifique. Personne dans la salle n’est resté-e indifférent-e à cette émotion si sincère, incarnée par une primo-romancière qui, l’instant d’avant, glissait à son conjoint : je ne gagnerai pas, c’est pas possible.

C’est pour ça qu’on fait des livres.

Pour la joie. Celle de rejoindre l’Autre, par une proposition artistique inédite. Celle des conversations profondes sur le sens d’une œuvre ; celles qui cherchent à refaire le monde afin d’y placer, enfin, les artistes en son centre ; celles qui, sous le souffle, racontent tout ce qu’on trouve sans le chercher entre les pages d’un livre.

Forte de ce prix littéraire, Charlotte poursuit sa trajectoire qui, nous l’espérons, l’amènera à insuffler à un lectorat nombreux le plaisir de jouer avec les mots.

Félicitations à l’autrice !

Chloé Leduc-Bélanger, directrice générale

 

 

Mot d’Emmanuelle Erny

Les mots sont vivants.

Ils expriment à la fois l’individualité d’une personne et sa culture.

C’est ainsi que les variations d’une seule langue, le français, exprime de nombreuses francophonies.

C’est pour cela aussi que la grammaire évolue, et change avec l’évolution de nos propres cultures.

Voilà ce que Charlotte découvre au pays des mots. La grammaire n’est pas simplement une série de règles, c’est un miroir tendu vers nous, si nous prenons le temps de la questionner.

Soyons fier.e.s d’exprimer nos individualités, et liaison notre culture s’exprimer à travers nous.

Nous exprimons les mots autant qu’ils nous expriment.

 

Énoncé du jury

Ce court roman fantastique rend hommage à la langue française de façon unique et divertissante. Charlotte, une héroïne issue d’une minorité linguistique, nous guide dans un monde de mots, à la manière d’Alice dans son pays des merveilles. Elle nous invite à redécouvrir les nuances du français en les personnifiant avec humour et tendresse. Avec son écriture riche, l’autrice propose une histoire captivante, rafraîchissante et pleine de rebondissements dans laquelle la langue de Molière, sans cesse sous les projecteurs, réussit à gagner le cœur des petits, comme celui des grands.

Pour en apprendre plus sur Charlotte au pays des mots, veuillez consulter la page dédiée au livre ou vous rendre sur Les libraires.ca.

 

 

Rencontre littéraire avec Sheung-King et son traducteur – Gratuit!

C’est avec fébrilité que les Éditions L’Interligne, en collaboration avec l’ATTLC, vous invitent à un tête-à-tête entre Sheung-King, étoile montante de la littérature canadienne, et Benoit Laflamme, son traducteur vers le français.

Établi à Hong Kong, Sheung-King profitera d’une rare visite au Canada pour rencontrer le public lors de deux événements distincts, soit à Ottawa le 26 novembre 2025 et à Montréal le 27 novembre 2025.

Sheung-King est l’auteur de deux romans remarqués. Le premier, Tu manges une orange. Tu es nue., est paru en français chez L’Interligne en mars dernier; en version originale, il a été finaliste aux Prix du Gouverneur général et a été présélectionné pour le Amazon First Novel Award 2021. Le deuxième, Batshit Seven, a remporté le prix Writers’ Trust Atwood Gibson pour la fiction 2024, s’est hissé sur la liste des meilleurs livres de l’année 2024 du Globe and Mail et ainsi que sur celles des meilleures fictions canadiennes 2024 de CBC Books. Benoit Laflamme travaille présentement sur la traduction de ce deuxième roman.

Benoit Laflamme est un traducteur canadien qui habite à Ottawa. Il traduit de l’anglais et du norvégien vers le français. Sa traduction Éclipse électrique (2020) de Melissa Bull a remporté le Prix de traduction de la Fondation Cole, et sa traduction de Dans la lugubre forêt nos corps seront suspendus (2022), d’Ava Farmehri, a été finaliste aux Prix littéraires du Gouverneur général.

De quoi sera-t-il question?

Vous êtes-vous déjà demandé quel dialogue se tissait entre un auteur et son traducteur? Comment deux créateurs peuvent travailler conjointement pour rendre accessible une œuvre – et une culture – à un autre lectorat? Cet événement permet de démystifier le travail de traduction et de découvrir l’univers créatif de Sheung-King, qui fait le pont entre les cultures millénaires chinoises et le Canada contemporain et examine les vies intérieures de la diaspora asiatique transnationale.

La discussion se tiendra en anglais, mais le public pourra s’exprimer dans la langue officielle de son choix lors de la séance de questions et réponses.

L’événement est gratuit, mais la réservation est fortement recommandée.

Au plaisir de vous y voir en grand nombre.

Pour plus d’information, veuillez contacter Mylène Viens au [email protected].

Café rencontre et atelier d’écriture avec David Ménard

Vous écrivez ou vous rêvez de prendre la plume? Vous avez un projet en tête et vous êtes en panne d’inspiration? Vous cherchez simplement à vivre un beau moment de création avec d’autres passionnés de littérature?

David Ménard, auteur finaliste au prix Trillium 2024 pour son roman L’aurore martyrise l’enfant, vous offre un atelier d’écriture GRATUIT dans le cadre duquel il abordera la démarche qu’il a suivie pour la rédaction de son roman et vous proposera des exercices de création.

Un goûter sera servi. Venez discuter entre amoureux de littérature dans une ambiance décontractée.

Date et heure : Le jeudi 24 avril 2025, de 18 h 30 à 21 h 30
Endroit : Au centre culturel Les trois p’tits points, 213, rue Main, Alexandria (Ontario) K0C 1A0
Attention : les places sont limitées! Inscription obligatoire : [email protected]

Cet événement est une collaboration entre les Éditions L’Interligne et le caentre culturel Les trois p’tits points, et bénéficie du soutien financier d’Ontario créatif.

Chloé Leduc-Bélanger, nouvelle directrice générale des Éditions L’Interligne

Le conseil d’administration des Éditions L’Interligne est fière d’annoncer l’arrivée de Chloé Leduc-Bélanger en tant que nouvelle directrice générale à partir du 13 janvier 2025. Cette nomination marque un tournant très enthousiasmant pour la maison qui se tourne résolument vers l’avenir.

Touche-à-tout du milieu du livre, Chloé apporte une expertise diversifiée et une passion indéfectible pour le milieu du livre franco-canadien. Elle a ainsi occupé des rôles clés tels qu’éditrice, libraire, critique, chroniqueuse, animatrice, romancière et poète. Ancienne éditrice aux Éditions Prise de Parole (Sudbury), elle a piloté la production de plus de soixante-dix ouvrages, tout en développant des projets novateurs et en représentant l’organisme sur les scènes littéraires nationales. Elle a également été libraire à la librairie Panache, et rédactrice en chef du défunt webzine Les Méconnus. Elle est titulaire d’un DESS en édition de l’Université de Sherbrooke et complète présentement une maîtrise en littérature à l’Université du Québec à Rimouski.

Dans les livres, on trouve de tout, et en premier lieu le bonheur! C’est avec joie que je prends la relève à titre de directrice générale des Éditions L’Interligne et que j’intègre la communauté artistique ottavienne. La littérature franco-canadienne est riche et belle, et je m’engage, dans le sillage de mes prédécesseurices, à œuvrer à son rayonnement au pays et au-delà. – Chloé Leduc-Bélanger, directrice générale

Sa vision stratégique, son dynamisme et son engagement envers les auteurices et la communauté littéraire renforceront sans aucun doute la mission de L’Interligne : célébrer, promouvoir et diversifier la littérature franco-canadienne.

Les Éditions L’Interligne
261, chemin de Montréal, suite 310
Ottawa (ON) K1L 8C7
[email protected]
www.interligne.ca
facebook.com/linterligne
twitter.com/linterligne

Poste de directrice générale ou directeur général

L’Interligne est à la recherche d’une directrice générale ou d’un directeur général.

L’Interligne une maison d’édition franco-ontarienne constituée en organisme à but non lucratif.

Fondée en 1981, L’Interligne est un repère de la scène littéraire nationale et demeure engagée à promouvoir la littérature franco-canadienne et à contribuer au rayonnement du milieu des arts et de la culture à plusieurs niveaux.

Titre du poste : Direction générale

La direction générale est responsable de la mise en oeuvre de la planification stratégique de L’Interligne. Ses responsabilités incluent, entre autres :

  • Gestion des ententes de subventions et des relations avec les bailleurs de fonds
  • Représentation de L’Interligne auprès des interlocuteurs pertinents et partenaires nationaux et provinciaux
  • Encadrement de l’équipe de soutien et autres collaborateurs
  • Élaboration et supervision de la mise en oeuvre de la programmation éditoriale
  • Entretien des relations avec le milieu littéraire et avec les auteurs et autrices, les membres des comités de lecture, etc.
  • Appui du conseil d’administration par des mises à jour pouvant influencer les orientations stratégiques
  • Gestion et suivis budgétaires conformément aux paramètres en vigueur
  • Positionnement stratégique et rayonnement de L’Interligne
  • Définition des stratégies de commercialisation et de promotion des publications et des auteurs et autrices (lancements, salons du livre, etc.)

Profil recherché

  • Baccalauréat dans un domaine pertinent et au moins cinq années d’expérience en gestion, idéalement dans le milieu des arts ou de l’édition, ou au sein d’un organisme sans but lucratif
  • Très bonnes connaissances du milieu de l’édition et de la chaîne éditoriale, de préférence en contexte francophone minoritaire
  • Excellente maîtrise du français écrit et bonne culture générale
  • Expérience de la préparation de demandes de subvention
  • Expérience de la supervision de personnel
  • Excellentes compétences organisationnelles et bon sens des priorités
  • Capacité à travailler sous pression et à mener plusieurs projets de front
  • Leadership et capacité à travailler en équipe
  • Une expérience dans un poste similaire sera considérée comme un atout.

Conditions de travail

  • Salaire annuel de 67 000 $ qui pourra être bonifié après un an en fonction des capacités financières de l’organisme
  • Quatre semaines de congé annuel
  • Travail en mode hybride (à négocier avec le conseil d’administration)
  • Régime d’assurances collectives dès l’entrée en poste
  • Lieu de travail dans de beaux bureaux situés dans le vieux quartier de Vanier (Ottawa).

Veuillez faire parvenir votre curriculum vitae accompagné d’une lettre de présentation à l’attention du président du conseil d’administration des éditions L’Interligne à [email protected] au plus tard le 31 octobre 2024.

L’Interligne est un employeur inclusif. Nous encourageons les candidatures des personnes appartenant à des groupes visés par l’équité.

Nous remercions tous les candidats et toutes les candidates pour leur intérêt, nous ne communiquerons, cependant, qu’avec ceux et celles qui auront été retenu(e)s pour une entrevue.

Jaz, de Michèle Vinet, en lice aux Prix du livre d’Ottawa 2024 !

Le roman

Il ne s’appelle ni Jasmin ni Augustin ni Zéphirin. Et puis Zéphirin, ça ferait vieillot. Peu importe son nom à l’histoire ou à la vérité. Avec ces initiales, je lui ai façonné un nom d’emprunt. Je l’appelle Jaz. Ça lui garde un tendre anonymat.

Jaz, p. 1

Incapable de faire son deuil, un homme peint pour oublier son mal. Afin de profiter de son talent, l’aubergiste du coin l’invite à suspendre quelques tableaux dans son établissement jusqu’à ce qu’on exige du peintre un véritable vernissage. Dans le langage énigmatique des toiles, il y a quelque chose d’étrange qu’on ne sait expliquer.  Pour certains, elles sont un confident, pour d’autres, un confesseur, un voyeur gênant. Ce peintre est-il charlatan ou magicien ? Pour quelle raison dissimule-t-il une arme sous son oreiller ? La fille de l’aubergiste viendra troubler sa vie et son œuvre. Quels sont les desseins de cette jeune femme ? Et, à l’Auberge de la Tourmente, qui était cet homme qui étudiait le génie de l’artiste ?

Un roman palpitant où l’art et l’amour tentent de démasquer le mystère de la vie.

  • Roman, 192 pages
  • ISBN papier 978-2-89699-812-8
  • ISBN PDF 978-2-89699-813-5
  • ISBN EPUB accessible 978-2-89699-814-2

Feuilleter le livre

L’auteure

Michèle Vinet cumule les prix : quatre romans (publiés chez Prise de parole et L’Interligne) se sont mérité onze mises en nomination et quatre prix littéraires : le Prix Trillium, le Prix Émile-Ollivier (Conseil supérieur de la langue française), le Prix littéraire Le Droit et le Prix du livre d’Ottawa. Elle vient de remporter un Prix d’excellence de la Faculté des arts 2024, de l’Université d’Ottawa, pour l’ensemble de son œuvre

L’auteure offre des ateliers de créations littéraires pour le grand public et la Bibliothèque publique d’Ottawa, dans les écoles, les universités, en centres communautaires, en milieu carcéral, dans le domaine de la santé mentale et pour Amnistie Internationale.

Remise des prix

Les lauréats seront annoncés le mercredi 16 octobre 2024 !

À propos du Prix du livre d’Ottawa

Champagne ! Mlimani Éditions acquiert J’irai danser sur la tombe de Senghor, de Blaise Ndala, en vue du marché de la République démocratique du Congo !

En 10 ans, Blaise Ndala a empilé un si grand nombre de réussites, qu’il s’est hissé parmi les écrivain·e·s incontournables de la scène littéraire internationale. Acquis par Vents d’ailleurs, une maison d’édition française, traduit en russe (Bookland Press, Canada), J’irai danser sur la tombe de Senghor fait actuellement l’objet d’une adaptation cinématographique par le réalisateur Français Rachid Bouchareb, ainsi que d’une traduction en langue anglaise par Other Press, une maison d’édition de New York (É-U).

La parole à l’auteur

L’Interligne : Blaise, cette acquisition par Mlimani, doit représenter beaucoup pour toi, non ?

Blaise Ndala : C’est difficile de mettre des mots sur la charge symbolique derrière ce contrat. Parce que c’est mon premier livre; parce que c’est une maison d’édition congolaise qui s’apprête à le publier; parce que, de ce que m’ont appris les éditeurs congolais, cela fait suite à un sondage qu’ils ont réalisé localement, auprès de leur lectorat, pour savoir « quel roman publié par un.e auteur.e d’origine congolaise Mlimani Éditions devrait privilégier dans la perspective d’un rachat de droits ». J’ai longtemps rêvé de me rapprocher du lectorat de mon pays de naissance, et de voir ce rêve se réaliser pour le dixième anniversaire de « J’irai danser sur la tombe de Senghor », est le plus beau cadeau que le monde du livre africain aurait pu m’offrir. Je remercie mes éditeurs canadien et congolais de porter si loin ce roman.  

L’œuvre

« […] ce qui lui donne sa force et son originalité, c’est la manière dont l’auteur se met dans la peau de Modero, un jeune et talentueux musicien qui quitte son village de Banza pour tenter sa chance dans une ville où le chanteur Zaïko Langa Langa règne en maître. Finalement Mohamed Ali, superbement évoqué, n’est plus qu’un prétexte : ce qui apparaît dans ce livre, c’est une savoureuse évocation de Kin la Belle avec ses musiciens, ses bars, ses superstitions. »

Le Soir, « Le combat du siècle… pour défier Senghor ! », Colette Braeckman

J’irai danser sur la tombe de Senghor est maintenant disponible en version audio

Lui

Originaire du Congo (RDC), pays qu’il quitte en 2003 pour poursuivre des études de droit en Belgique, Blaise Ndala vit au Canada depuis 2007. J’irai danser sur la tombe de Senghor, son premier roman, a paru en 2014.

Écouter les propos de l’auteur dans son récent balado, Blaise Ndala : l’élégance sans prétention

MLIMANI

https://www.mlimani-editions.com/qui-nous-sommes

Roulement de tambour : Jaz, de Michèle Vinet, finaliste au Prix Alain-Thomas !

Michèle Vinet figure parmi les trois finalistes au Prix Alain-Thomas, avec son dernier roman, Jaz. Rien d’étonnant : remarquées, une fois de plus, les œuvres de Michèle Vinet récoltent, à tout coup, les honneurs littéraires.

Personne ne parle mieux de son œuvre que l’auteure

S’il est passé, le temps, Jaz ne l’a pas vu. Son temps à lui est tout autre. Il ne passe pas, il reste. De son or, de son ivoire, il s’incruste dans les os, dans le regard, dans le geste de son artiste. Il se colle à la toile, la caresse de ses infinis doigts, s’y glisse en feu-follet ou s’y répand, acide fumant, comme un ogre insatiable, bave et crocs et colliers d’osselets.

Jaz : un roman palpitant où l’art et l’amour tentent de démasquer le mystère de la vie.

« Ce récit haut en couleur et frôlant la poésie a de quoi subjuguer le lecteur dès les premières lignes. Les intrigues esquissées au tout début captent l’attention et tiennent en haleine jusqu’à la conclusion. »

« Quand un tableau vaut mille sentiments », Maël Bisson, pour le REFC.

Elle

Michèle Vinet a publié quatre romans qui se sont mérités neuf mises en nomination et quatre prix littéraires : le Prix Trillium, le Prix Émile-Ollivier, le Prix littéraire Le Droit et le Prix du Livre d’Ottawa.

Pour en savoir davantage sur l’œuvre et l’auteure

Feuilleter l’œuvre finaliste

Écouter le plus récent balado avec Michèle Vinet, Carte blanche 

La cérémonie

Le·a gagnant·e du Prix Alain-Thomas sera dévoilé·e lors de l’ouverture officielle du Salon, le 29 février.